Acronyme du projet | GREENum | ||
Nom du projet | Améneigement numérique pour la réalisation d'espaces verts |
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Domaines | Infrastructures ; Intelligence artificielle |
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Financement | Smart Living Lab (SLL) |
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Chef de projet | Prof. Marc-Antoine Fénart |
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Durée du projet |
Sept. 2022 - Décembre 2022 |
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Partenaires | Haute école d'ingénierie et d'architecture de Fribourg HEIA-FR (iTEC, TRANSFORM, iCoSys) |
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Smart Living Lab (SLL) |
Description du projet |
A l’heure des bouleversements climatiques qui nous touchent, des collectifs, des associations de quartier mènent des projets de renaturation des espaces imperméabilisés. D’autre part, les besoins en mobilité augmentent et la qualité des infrastructures et l’environnement dans lequel les usagers se déplacent revêtent une influence de plus en plus importante. Si le contraste entre infrastructures de transports et mobilité et espaces verts semble important, il est indéniable que certaines surfaces, à l’échelle de quartiers, de villes, ne nécessiteraient pas forcément un revêtement imperméable. Afin de visualiser les surfaces réelles empruntées par les différents modes de déplacements, la technique d’améneigement ou sneckdown, un terme qui désigne l’observation de l’utilisation d’espaces publics existants, par accumulation ou disparition de la neige, pouvait être utilisée. Avec des hivers où, sous nos latitudes, les cumuls de neige sont moins importants ou sur des périodes moins étendues, renforcé dans les villes où les services de voirie interviennent au plus vite lors d’épisodes neigeux, de telles observations deviennent plus complexes. Partant de ce constat, la présente étude a eu pour objectif de développer et de tester la faisabilité et le potentiel d’un outil numérique d’observation (Machine learning) et d’identification de surfaces utilisées de l’espace public en comparaison à des résultats d’observations manuelles (méthode Jan Gehl). Les résultats produits par cet outil numérique ont été comparés aux résultats d’observations manuelles telles que développées par l’urbaniste Jan Gehl dans l’optique de repenser des villes à échelle humaine et mieux conçues pour les piétons. Les deux outils d’observations se sont avérés complémentaires. L’observation numérique permet de relever la mobilité sur un espace donné dans des laps de temps étendus et ce, sans interruption. Ceci permet d’identifier des périodes sensibles à analyser dans le détail (dans le cas de l’espace étudié, nous avons par exemple pu relever une sous-utilisation durant les week-ends au contraire de pics d’utilisation entre 8h et 9h en semaine). Ces indications informent l’observateur sur les laps de temps à analyser. Le relevé manuel est un outil pour l’observateur pour remettre en cause l’aménagement de l’espace et entrer dans une phase de propositions en intégrant notamment les rapports entre intérieur et extérieur des bâtiments (le lien entre une trajectoire très empruntée et l’emplacement d’une cafeteria par exemple). |
Images : Propositions d'interventions urbanistiques liées à l'analyse des déplacements / Détection de cheminements par l'outil numérique |
Contact SwissMoves |
Prof. Marc-Antoine Fénart |